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Pas de harcèlement établi

Publié le 12.12.2018

Temps de lecture estimé : 1 minute

Veveyse » On ne licencie pas un assistant social pour harcèlement sexuel sans un dossier en béton. C’est ce que le Tribunal cantonal vient de confirmer à une commune veveysanne, qui avait congédié l’un de ses collaborateurs fin septembre 2016. En janvier 2018, le préfet de la Veveyse avait déjà donné raison à l’assistant, en lui octroyant une indemnité pour licenciement abusif.

La Ire Cour administrative, comme la préfecture, constate d’abord l’absence d’audition des plaignantes (deux bénéficiaires de l’aide sociale et deux collègues). Elle relève que la commune n’a pas tenu compte de l’avis de l’assistant – un collaborateur certes parfois «familier» et «non professionnel», concède la justice.

La commune a aussi fait l’impasse sur les dossiers sociaux des quatre femmes ou de leurs proches. Ces dossiers révélaient pourtant l’existence de conflits plus ou moins directs entre les plaignantes et l’assistant social, parfois contraint de suspendre l’aide pour non-respect des

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