Prostitution » Une «année calme en termes d’exercice de la prostitution». C’est ainsi que la Direction fribourgeoise de la sécurité et de la justice qualifie l’exercice 2018, en s’appuyant sur les observations des différents partenaires étatiques et paraétatiques impliqués dans l’encadrement de cette activité. Calme? Tout dépend du sens que l’on donne à ce mot.

Pour Paola*, qui se prostitue dans l’un des 22 «salons» officiellement recensés en ville de Fribourg, les nuits n’ont pas toujours été de tout repos. «Récemment, un travesti a fait entrer un client à 3 heures du matin. Ça s’est terminé par une tentative d’étranglement et il a fallu appeler la police», raconte cette Brésilienne enjouée, ajoutant qu’elle a toujours un spray