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«Placer l’humain au centre»

La Fondation Applico encadre des personnes avec handicaps psychiques depuis 15 ans

De gauche à droite: André Schneuwly, la conseillère nationale Ursula Schneider Schüttel, Michael Perler et Rahel Suter. © Aldo Ellena
De gauche à droite: André Schneuwly, la conseillère nationale Ursula Schneider Schüttel, Michael Perler et Rahel Suter. © Aldo Ellena

Marc-Roland Zoellig

Publié le 13.12.2018

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Schmitten/Morat » En posant, en 2002, les bases de la Fondation Applico, le conseil de fondation présidé par la conseillère nationale Ursula Schneider Schüttel est parti quasiment de zéro. Embauchés en 2003, André Schneuwly et Bea Vonlanthen-Minnig ne disposaient que de quelques pages de statuts et d’un ordinateur portable. Le conseil de fondation et les deux codirecteurs ont patiemment développé cette institution aujourd’hui bien implantée dans le Fribourg alémanique, où elle emploie et loge des personnes souffrant de handicaps psychiques. Applico déploie ses activités sur trois sites: Morat et Schmitten, où la fondation gère deux ateliers protégés et deux collectivités d’habitation, ainsi que Planfayon, où elle a inauguré en 2013 une maison offrant aux résidents un encadrement 24 heures sur 24.

Au total, ses ateliers emploient actuellement une huitantaine de personnes se partageant 40 places de travail. Ses trois hébergements totalisent quant à eux 20 lits, a énuméré André

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