«Porter la mort est très difficile»
Une Châteloise, qui a fait une fausse couche, devait attendre 12 jours pour effectuer un curetage à l’HFR
Delphine Francey
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Témoignage» L’année 2021 a été particulièrement éprouvante pour cette Châteloise d’adoption, qui souhaite conserver l’anonymat car elle n’avait pas annoncé sa grossesse, sauf à ses parents. La trentenaire a subi deux fausses couches dites silencieuses. C’est-à-dire que le cœur de l’embryon a cessé de battre et que la mort est constatée généralement lors de l’échographie réalisée par le gynécologue. «Lors du contrôle général à dix semaines de grossesse, on m’annonce qu’il n’y a plus d’activité cardiaque. C’est le coup de massue, tous les rêves que nous caressions avec mon compagnon se brisent», résume-t-elle avec émotion.
La jeune femme passe par tous les états d’âme. Elle vit une doub