Président, un job qui ne fait pas rêver
Les partis politiques peinent souvent à se trouver des chefs de file. Il est vrai que la fonction est exigeante
Nicolas Maradan
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Politique » Parti politique cherche président! Réuni demain soir en assemblée, le PDC fribourgeois doit dénicher la perle rare après le départ d’André Schoenenweid. Mais pour le moment, les candidats ne se pressent pas au portillon. En face, l’UDC risque bien d’affronter les mêmes difficultés après le départ surprise de son leader Ruedi Schläfli, annoncé samedi dernier.
Car la fonction, quel que soit le parti, peine à séduire. «Il faut être honnête, ça n’intéresse plus grand monde. Qui voudrait monter au front pour prendre les coups?» confirme Eric Collomb, vice-président des démocrates-chrétiens. C’est que le job – défrayé, mais accompli bénévolement – est prenant. Rédiger une prise de position, organiser une campagne électorale, éplucher un budget, jeter un œil à un communiqué de presse prêt à être envoyé, maintenir le contact avec les élus fédéraux, cantonaux, mais aussi communaux, autant de tâches chronophages. «On atteint la limite de ce que quelqu’un de non professionn