La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Président, un job qui ne fait pas rêver

Les partis politiques peinent souvent à se trouver des chefs de file. Il est vrai que la fonction est exigeante

Dans le canton de Fribourg, deux présidents de parti quittent leurs postes en même temps: le démocrate du centre Ruedi Schläfli (à gauche) et le démocrate-chrétien André Schoenenweid. © Charly Rappo/Aldo Ellena
Dans le canton de Fribourg, deux présidents de parti quittent leurs postes en même temps: le démocrate du centre Ruedi Schläfli (à gauche) et le démocrate-chrétien André Schoenenweid. © Charly Rappo/Aldo Ellena
Président, un job qui ne fait pas rêver
Président, un job qui ne fait pas rêver

Nicolas Maradan

Publié le 22.08.2018

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Politique » Parti politique cherche président! Réuni demain soir en assemblée, le PDC fribourgeois doit dénicher la perle rare après le départ d’André Schoenenweid. Mais pour le moment, les candidats ne se pressent pas au portillon. En face, l’UDC risque bien d’affronter les mêmes difficultés après le départ surprise de son leader Ruedi Schläfli, annoncé samedi dernier.

Car la fonction, quel que soit le parti, peine à séduire. «Il faut être honnête, ça n’intéresse plus grand monde. Qui voudrait monter au front pour prendre les coups?» confirme Eric Collomb, vice-président des démocrates-chrétiens. C’est que le job – défrayé, mais accompli bénévolement – est prenant. Rédiger une prise de position, organiser une campagne électorale, éplucher un budget, jeter un œil à un communiqué de presse prêt à être envoyé, maintenir le contact avec les élus fédéraux, cantonaux, mais aussi communaux, autant de tâches chronophages. «On atteint la limite de ce que quelqu’un de non professionn

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11