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Proches aidants discriminés

Les indemnités varient selon les districts. Mauvaise surprise pour une Glânoise

Patrick Chuard

Publié le 26.05.2020

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Inégalité » Mieux vaut être parent d’un handicapé dans le district de la Sarine que dans la Glâne… C’est ce que démontre l’histoire de Sylvie Moullet. Cette habitante de Villarsiviriaux consacre beaucoup de temps à s’occuper de son fils, Axel (17 ans), qui présente un handicap et un déficit de l’attention. Pour cette tâche quotidienne, la Glânoise perçoit une obole de dix francs par jour, en vertu de la loi cantonale sur l’indemnité forfaitaire (LIF). Et puis un jour, surprise: «En discutant avec ma cousine, qui est dans le même cas que moi avec sa fille et qui habite à Villarlod, en Sarine, j’ai appris qu’elle touchait une indemnité de vingt francs par jour.»

Sylvie Moullet s’en étonne auprès du Réseau Santé de la Glâne, qui fixe les montants versés. On lui répond qu’il n’y a pas d’erreur: si elle ne touche que la moitié d’une indemnité, c’est parce qu’Axel est scolarisé. Incompréhensible pour la maman, qui demande une révision du cas. «Ma motivation n’est pas financière: j

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