Enseignement » Cinq rangées de bureaux bien alignés entre lesquels il ne reste que peu de place pour évoluer. Dire que l’espace dans cette classe de 6H de Rossens est saturé relève de l’euphémisme. «Et si nous devions accueillir un élève de plus, nous passerions alors à six rangées!» résume Aurélie Nungässer. Cette enseignante a de quoi s’inquiéter. Et pour cause: sa classe, dont elle a la charge avec sa collègue Sonia Waeber, compte déjà trente élèves.

18

classes francophones du canton comptent plus de 26 élèves

«C’est comme un énorme paquebot qui demande une sacrée énergie à mettre en route», illustre l’enseignante qui, en plus de vingt ans de carrière, a déjà connu une situation similaire. En moy