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Révérence d’une ministre atypique

L’écologiste Marie Garnier abandonne aujourd’hui son costume de conseillère d’Etat. Sans amertume, jure-t-elle. Ceux qui l’ont côtoyée dans ses fonctions brossent le portrait d’une femme d’action, parfois maladroite

«De manière générale, j’ai beaucoup fait office de paratonnerre pour ce gouvernement», estime Marie Garnier, qui déplore la «lâcheté» et la «brutalité» auxquelles elle a été confrontée durant ses six années au Conseil d’Etat. © Charly Rappo
«De manière générale, j’ai beaucoup fait office de paratonnerre pour ce gouvernement», estime Marie Garnier, qui déplore la «lâcheté» et la «brutalité» auxquelles elle a été confrontée durant ses six années au Conseil d’Etat. © Charly Rappo

Patrick Pugin

Publié le 30.04.2018

Temps de lecture estimé : 17 minutes

Bilan politique »   Atypique, la ministre Marie Garnier l’aura été jusqu’au bout. Jusqu’à sa démission inattendue, réponse sanguine au pourrissement du climat politique qui a suivi la révélation d’une supposée violation du secret de fonction dans le cadre de l’«affaire» de la Préfecture de la Sarine. Lasse de prendre des coups – la levée de son immunité fut celui de trop – la conseillère d’Etat a préféré jeter l’éponge. Un coup d’éclat rare dans les annales gouvernementales.

Cette démission surprise témoigne du caractère imprévisible de Marie Garnier, qui n’a jamais voulu se fondre dans le moule du ministre falot, ambigu, parfois hypocrite. Ce qu’elle pense, elle le dit haut et fort. Quitte à heurter. «Elle n’a jamai

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