Révolution silencieuse sous nos roues
Les cantons et les communes ont jusqu’à la fin mars pour assainir les tronçons routiers trop bruyants
Nicolas Maradan
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Aménagement » A force de sueur et de bitume, une révolution silencieuse se joue sous nos pieds. Ou plutôt sous nos roues. D’ici à la fin du mois de mars, toute une partie du réseau routier aux mains des cantons, des communes et potentiellement de certains privés doit en effet être protégée contre le bruit, notamment grâce à l’installation de revêtements phonoabsorbants. «C’est comme une moquette que l’on poserait sur un plancher», illustre André Magnin, ingénieur cantonal.
Car dès 40 kilomètres à l’heure pour les voitures et 60 kilomètres à l’heure pour les poids lourds, le bruit de roulement du véhicule domine celui des moteurs. Vivant au bord des routes cantonales, quelque 20 000 Fribourgeois sont exposés à des valeurs supérieures aux limites. Dans u