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«Sad boy culture», ou l’apologie du minimalisme

Publié le 02.07.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Critique

Production du Belluard jouée samedi au Nouveau Monde, Sad Boy Culture, possède un argument alléchant, la décons­truction des codes du Sad Rap.

Ça commence lentement. Très lentement. Une structure rectangulaire vitrifiée, un Angus Young sous Valium, ou lobotomisé au choix, assis en son centre. Un type en imperméable jaune rôde, silencieux.

La mise en place prend du temps, trop de temps. Pendant dix minutes, un quart d’heure, vingt minutes peut-être, le type en imperméable amène des objets à l’Angus Young du pauvre. Celui-ci les pose un à un, très très très précautionneusement, à l’intérieur de l’immense vitrine. Puis un morceau de musique retentit. Ensuite, c’est le flou artistique.

On imagine ce qu’aurait pu apporter la scénographie si elle avait &eacut

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