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Se donner les moyens de rayonner

Pour son 130e Dies academicus, l’Université de Fribourg a réaffirmé son rôle intercantonal et international

Parmi les docteurs honoris causa, l’écrivaine Chimamanda Ngozi Adichie (2e depuis la droite) était la plus en vue. © Aldo Ellena
Parmi les docteurs honoris causa, l’écrivaine Chimamanda Ngozi Adichie (2e depuis la droite) était la plus en vue. © Aldo Ellena

Marc-Roland Zoellig

Publié le 16.11.2019

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Fribourg » Près des trois quarts des quelque 10 600 étudiants immatriculés à l’Université de Fribourg ne sont pas Fribourgeois. Rappelée vendredi par la rectrice Astrid Epiney à l’occasion du 130e Dies academicus, cette statistique constitue, avec le bilinguisme, l’une des particularités de l’institution des bords de la Sarine dans le paysage académique suisse. Près d’un cinquième des étudiants ayant fait le choix de rejoindre Fribourg viennent même d’un autre pays que la Suisse. Cette proportion atteint même 40% au sein du corps professoral. De quoi réjouir la rectrice, qui a souligné vendredi le rayonnement international et intercantonal de l’université.

Mais cette attractivité a un coût, notamment en matière d’infrastructures et d’encadrement scientifique et technique, a

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