Septante ans et une santé en béton
Surveillé de près, le barrage de Rossens a su traverser les décennies sans subir les affres du temps
Charles Grandjean
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Anniversaire » Le 17 novembre 1948, l’entreprise du barrage de Rossens fermait son chantier. Inauguré un mois plus tôt, ce monument de 83 mètres de haut a coûté 61 millions de francs, dont un surcoût de 2% dû à aux revendications salariales d’ouvriers (lire encadré).
Si beaucoup d’eau a coulé dans ses vannes depuis, cet ouvrage de béton n’a pour ainsi dire pas pris de rides. «C’est un barrage qui vieillit très bien», estime Jean-Claude Kolly, responsable de l’exploitation des barrages de Groupe E.
Peu de modificationsAu cours de son existence, l’édifice n’a connu que de rares interventions. «Depuis 1948, deux groupes de dotation ont été installés au niveau des deux vannes de fond, situées au pied du barrage», explique Willy Bongard, responsable de la maintenance hydrau