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Son cœur bat pour Haïti et la Suisse

La photographe broyarde Valérie Baeriswyl immortalise la précarité haïtienne et les mariages suisses

Habituée à revenir au pays en été, Valérie Baeriswyl a passé exceptionnellement les fêtes de fin d’année avec sa famille dans la Broye. © Charly Rappo
Habituée à revenir au pays en été, Valérie Baeriswyl a passé exceptionnellement les fêtes de fin d’année avec sa famille dans la Broye. © Charly Rappo
Image tirée de son photoreportage qui s’intéresse aux différentes classes sociales en Haïti à travers le mariage. Ici, la mariée marche derrière son papa dans la forêt des pins. © Valérie Baeriswyl
Image tirée de son photoreportage qui s’intéresse aux différentes classes sociales en Haïti à travers le mariage. Ici, la mariée marche derrière son papa dans la forêt des pins. © Valérie Baeriswyl

delphine francey

Publié le 04.01.2019

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Portrait » Valérie Baeriswyl est plus à l’aise derrière l’objectif que devant. La Broyarde aux épais cheveux bouclés, timide et peu sûre d’elle, s’épanouit avec sa caméra à la main. Elle aime les rencontres, ici ou ailleurs. Depuis plus de trois ans, elle trimbale son objectif entre la Suisse et Haïti. Dans son pays natal, elle devient Krakote (nom d’un lapin qui était chez ses grands-parents), la photographe qui immortalise les mariages et les familles heureuses. A Haïti, elle est Valérie Baeriswyl, la photojournaliste indépendante qui dénonce en images les inégalités sociales et les conditions de vie précaires.

D’habitude, la jeune femme de 34 ans revient auprès de sa famille trois mois durant l’été, lors du boom des cérémonies nuptiales. Mais pour ces fêtes de fi

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