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Sur les traces de Chenaux le révolté

L’historien Serge Kurschat dédie un ouvrage solide au Gruérien qui osa défier Fribourg en 1781

Il faut ­attendre 1848 pour que le Grand Conseil réhabilite ­Chenaux. Et 1933 pour que Bulle lui dédie une statue, rappelle Serge Kurschat. © Vincent Murith
Il faut ­attendre 1848 pour que le Grand Conseil réhabilite ­Chenaux. Et 1933 pour que Bulle lui dédie une statue, rappelle Serge Kurschat. © Vincent Murith

propos recueillis par Stéphane Sanchez

Publié le 28.01.2017

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Histoire »   Il meurt à 41 ans, le 5 mai 1781, sous la baïonnette d’un lieutenant félon. Pour l’exemple, les patriciens de Fribourg font démembrer et décapiter son cadavre. L’ordre est sauf. Le petit peuple maté. Si bien que le soir même, certains bourgeois et leurs dames s’en vont danser sous la tête sanglante de l’insurgé, qui restera plantée pendant deux ans et demi à la porte de Romont, à Fribourg…

Ce jour-là, le Tourain Pierre-Nicolas Chenaux entre dans l’Histoire, qui le présentera tour à tour comme un rebelle, un révolutionnaire, un opportuniste ou un homme de paille. Qui était le Gruérien? L’historien Serge Kurschat a renoué avec les sources pour embrasser la complexité du personnage dans Pierre-Nicolas Chenaux, le révolté gruérien, paru (et verni

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