Sur les traces de Chenaux le révolté
L’historien Serge Kurschat dédie un ouvrage solide au Gruérien qui osa défier Fribourg en 1781
propos recueillis par Stéphane Sanchez
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Histoire » Il meurt à 41 ans, le 5 mai 1781, sous la baïonnette d’un lieutenant félon. Pour l’exemple, les patriciens de Fribourg font démembrer et décapiter son cadavre. L’ordre est sauf. Le petit peuple maté. Si bien que le soir même, certains bourgeois et leurs dames s’en vont danser sous la tête sanglante de l’insurgé, qui restera plantée pendant deux ans et demi à la porte de Romont, à Fribourg…
Ce jour-là, le Tourain Pierre-Nicolas Chenaux entre dans l’Histoire, qui le présentera tour à tour comme un rebelle, un révolutionnaire, un opportuniste ou un homme de paille. Qui était le Gruérien? L’historien Serge Kurschat a renoué avec les sources pour embrasser la complexité du personnage dans Pierre-Nicolas Chenaux, le révolté gruérien, paru (et verni