Tant de choses que peut-être on ne se disait plus
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Lettre à nos aînés
Chères et chers vous, au moment d’écrire cette lettre, évidemment, c’est à vous que je pense d’abord, qui vous êtes retrouvés confinés. Privés d’une grande partie de ce qui doit faire la joie d’un retraité. Les sorties d’abord, les voyages, les amis et la famille. Et ces balades que peut-être vous n’osez même plus faire – de peur du regard désapprobateur des gens.
Mais je pense aussi à ma grand-mère qui, à 90 ans, ne laissait pas passer une journée sans son verre de rouge et sa sortie au grand air, pour qui les visites de ses petits-enfants étaient une telle fête. Je pense à la grand-mère de mes enfants –une femme active, grande voyageuse, toujours occupée – cantonnée désormais à son appartement.
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