Travailler et vivre en colocation
Les jeunes adultes entrés dans la vie active apprécient de plus en plus la vie en communauté
Lise-Marie Piller
Temps de lecture estimé : 8 minutes
Société » Une maison blottie dans un paisible quartier de Tavel. Ding dong. Sarah Schmid, jeune maman de 28 ans en salopette, ouvre la porte. Coup d’œil dans un immense séjour, où s’étirent deux tables tout aussi grandes, puis arrivée dans une chambre munie d’un coin salon. «Je vais préparer un thé!» claironne la jeune femme, qui habite là avec son mari, leurs deux enfants en bas âge et… cinq amis.
C’est une tendance: parmi les 5% de personnes vivant en colocation en Suisse, de plus en plus de gens actifs expérimentent en effet ce mode de vie. Un phénomène méconnu et distinct des appartements estudiantins. Tour d’horizon avec plusieurs trentenaires.
Envie d’une communautéLa première raison est l’amour de la vie en communauté. «Nous sommes des amis partageant la foi