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Un livre cerne le bois indigène

La photographe Mélanie Rouiller suit la trace de la filière du bois de la région dans un ouvrage

Pister la matière première a été pour la photographe gruérienne un moyen de révéler ceux qui travaillent le bois, qui en vivent. © Mélanie Rouiller
Pister la matière première a été pour la photographe gruérienne un moyen de révéler ceux qui travaillent le bois, qui en vivent. © Mélanie Rouiller
Un livre cerne le bois indigène
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Un livre cerne le bois indigène

Igor Cardellini

Publié le 11.12.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Photographie »   Coupe en milieu naturel, transport par voie de camion, sciage en ateliers, séchage dans des hangars… La photographe Mélanie Rouiller a remonté avec minutie les étapes de la filière du bois jusqu’à la construction du bâtiment de la police cantonale baptisé Mad 3, à Granges-Paccot. Dans un ouvrage éponyme édité par Lignum Fribourg à 1100 exemplaires et présenté récemment à la presse, elle donne à voir la matière et les gestes indigènes qui ont permis d’édifier l’immeuble. Car si l’écrin de la construction de 30 000 m3 tout juste inaugurée est en métal, ses structures porteuses sont en épicéa et sapin blanc issus des forêts domaniales du canton.

D’abord mandatée dans le but de rendre compte du processus en images, dès la fin 2014 et sur plusieurs mois, la photographe a côtoyé les différents acteurs de la transformation du matériau. «J’ai suivi le bois en accompagnant des forestiers, des bûcherons, des camionneurs, des scieurs ou encore des charpentiers», explique

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