Un message «mieux entendu s’il vient du terrain»
Lundi soir, un message d’alerte a été largement diffusé sur les réseaux, soulignant la gravité de la situation, cela avant même les annonces officielles du Conseil d’Etat. Stratégie de communication ou ras le bol des soignants? Anne-Claude Demierre répond.
Nicole Rüttimann
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Lundi soir, Nicolas Blondel, médecin adjoint spécialiste en médecine interne générale à l’HFR, a diffusé un message d’alerte sur les réseaux sociaux. Étiez-vous au courant?
Anne Claude Demierre: Non, j’ai découvert celui-ci sur les réseaux. En revanche, nous étions bien au fait de la situation sanitaire, suivie plusieurs fois par jour. Lundi, des ambulances arrivaient toutes les 15 minutes à l’HFR. La crainte est immense de voir le système hospitalier débordé. Ce message, c’est donc avant tout un appel à éviter les contacts, à respecter les gestes barrières.
Est-ce que cela constitue un constat d’échec pour le message de prévention des autorités politiques?
Non. Il faut le voir comme un soutien à notre propre message. La population pourrait l’enten