Un pont vert pour la faune sauvage
Plus d’un millier d’animaux sauvages meurent sur les routes du canton. Des mesures vont être prises
Maud Tornare
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Projet pilote » Trouver de la nourriture, se reproduire ou coloniser de nouveaux habitats: autant de raisons qui poussent les animaux sauvages à se déplacer. Ce besoin vital de mobilité n’est pas sans risque pour la faune. En Suisse, plus de 20 000 accidents avec du gibier sont recensés chaque année sur les routes et le réseau ferroviaire. Soit en moyenne, un animal sauvage percuté toutes les trente minutes. Les chevreuils paient le plus lourd tribut (plus de 8000), suivis des renards (plus de 6000), des blaireaux (plus de 3000), des sangliers (environ 450) et des cerfs (environ 350).
Dans le canton, le trafic automobile représente la cause principale de mortalité de la faune. Entre avril 2017 et mars 2018, 1350 animaux ont été tués sur les routes fribourgeoises. Deux projets visent à remédier à cette situation. Entre Broc et Epagny, un nouveau