Une défaite qui va laisser des traces
L’échec est cinglant pour le PS, d’autant que certaines voix avaient mis en doute la stratégie retenue
Nicolas Maradan
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Analyse» Larmes à gauche hier après-midi après la proclamation des résultats du second tour de l’élection complémentaire au Conseil d’Etat. Ou, du moins, une inévitable déception marquant les visages des militants socialistes. Pour le parti à la rose, la défaite est cinglante: sa candidate, Valérie Piller Carrard, termine à plus de 7000 voix de son rival, le libéral-radical Didier Castella. «Je pensais que le score allait être plus serré», avoue sobrement la principale intéressée. «C’est un score assez net, nous en prenons acte. C’est le reflet de ce canton, qui est un canton à droite», renchérit son chef de campagne, le député bullois Raoul Girard.
Un échec d’autant plus difficile à avaler que, dès le début de la campagne, certaine