«Une femme sur dix est concernée»
Briser les tabous autour de l’endométriose, tel est l’un des buts de S-endo qui ouvre une antenne à Fribourg
Nicole Rüttimann
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Fribourg » «La souffrance que peut engendrer cette maladie n’est pas reconnue. Il y a une culture de la normalisation de la douleur féminine. Et à cela s’ajoutent les tabous, la gêne d’évoquer des difficultés intimes», expose Corine Lambert, psychologue FSP et hypnothérapeute. Cette maladie? L’endométriose, qui touche «10% des femmes en Suisse», mais reste pourtant méconnue. Un constat qui a mené à la fondation, en 2016, de l’Association suisse vivre avec l’endométriose S-endo, dont l’antenne fribourgeoise vient d’être créée. Présidée par Corine Lambert, elle sera inaugurée le 13 juillet.
Elle proposera notamment des cafés-partage d’infos et des groupes de soutien psychologique. Son but? «Poursuivre les objectifs de l’association, en mettant l’accent