Une «Ouvertüre» ludique et perturbante
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Critique
Le rideau clair, les costumes tout de beige et de rose poudré, les visages blanchis, les perruques: l’univers esthétique de Julien Chavaz est reconnaissable entre mille. Pour l’Ouvertüre du Nouvel Opéra Fribourg, avec la chorégraphe Nicole Morel, le chef Jérôme Kuhn et le pianiste Teo Gheorghiu, le metteur en scène a fait le pari de théâtraliser un concerto pour piano. Celui de Schumann plus exactement. On pouvait aussi entendre, vendredi et hier soir à Equilibre, quelques extraits de deux autres œuvres du compositeur.
Dans ce décor clair, l’imposante queue noire de l’instrument se détache. Mais elle n’est pas complètement au centre de l’action, comme c’est le cas habituellement lors d’un concert. Le spectacle, ce sont les comédiens danseurs qui le mènent. Pour l’acte fondateur de la nouvelle institution lyrique fribourgeoise, Julien Chavaz a donc choisi de mettre en scène une musique qui n’est pas a priori conçue pour cela.
Un nouveau genreAlors? C’est vivant, l