Une parenthèse lupine s’est refermée
Une décennie durant, quatre loups ont vécu sur le territoire fribourgeois. Il n’y en a désormais plus
Patrick Pugin
Temps de lecture estimé : 8 minutes
Faune » Le territoire fribourgeois est aujourd’hui libre de tout loup. Depuis plus d’une année – et la mort d’une femelle à La Villette –, aucun individu n’y est en effet établi de façon permanente, affirme le Service des forêts et de la faune (SFF). Ouverte en 2007, la parenthèse lupine du canton est ainsi refermée. Provisoirement, car nul doute qu’un pionnier, un jour, reviendra conquérir les vallées de la Gruyère et de la Singine. Là où quatre individus ont trouvé, dix années durant, un cadre propice à leur épanouissement. Retour sur une décennie de réappropriation d’un espace dont le loup fut banni durant 170 ans.
A Fribourg, chacun s’attendait à ce retour. Depuis la recolonisation du Valais, dès 1995, le loup finirait bien par pointer sa truffe à l’