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«Une place pour les Yéniches va de soi»

Les gens du voyage manquent d’espaces de stationnement. Les cantons ont le devoir d’en aménager

Pour Aude Morisod, la seule place permanente pour les gens du voyage suisses est «trop petite». © Charly Rappo
Pour Aude Morisod, la seule place permanente pour les gens du voyage suisses est «trop petite». © Charly Rappo

Patrick Chuard

Publié le 20.03.2020

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Nomadisme » L’épidémie de coronavirus touche les gens du voyage de plein fouet. «Le printemps est une saison importante pour nous, car nous reprenons la route et beaucoup d’entre nous proposent du service chez des particuliers», explique Albert Barras, porte-parole des Yéniches. Les voyageurs demandent aux cantons et aux communes un assouplissement du régime des places de transit. Plusieurs familles fribourgeoises sont restées sur leur place d’hiver, à Posieux, où l’espace est insuffisant pour accueillir tout le monde (LL du 17 février). Le point avec Aude Morisod, coordinatrice de l’Aumônerie catholique suisse des gens du voyage.

Le canton de Fribourg a déjà créé deux places d’accueil pour les gens du voyage. Pourquoi en faut-il une troisième?

Aude Morisod: Il y a une place permanente pour les gens du voyage suisses, les Yéniches, à la Pila (Posieux). Aménagée en 2010, elle compte 22 emplacements. Elle est aujourd’hui trop petite. L’autre pl

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