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Unia lave son linge en justice

Viré en 2017, un ancien secrétaire syndical réclame une indemnité pour congé abusif

Avant le licenciement de deux secrétaires syndicaux en été 2017, Unia Fribourg a traversé une grave crise ayant engendré plusieurs départs, parfois sur burn-out. © Vincent Murith-archives
Avant le licenciement de deux secrétaires syndicaux en été 2017, Unia Fribourg a traversé une grave crise ayant engendré plusieurs départs, parfois sur burn-out. © Vincent Murith-archives

Marc-Roland Zoellig

Publié le 23.09.2021

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Syndicalisme » Benoît Sansonnens, avocat d’un ex-secrétaire syndical d’Unia Fribourg contestant, depuis l’été 2017, le licenciement dont il a fait l’objet sur fond de grave crise interne, a trouvé un nouveau slogan pour le plus grand syndicat de Suisse: «Faites comme je dis, pas comme je fais!» Devant le Tribunal des prud’hommes de la Sarine, l’homme de loi a dénoncé mercredi la manière dont l’organisation, singulièrement l’ancien secrétaire régional fribourgeois Armand Jaquier (aujourd’hui député et conseiller communal à Romont), envisageait son rôle d’employeur.

Il a demandé qu’Unia soit condamné à verser à son client un peu plus de 33 000 francs, correspondant à six mois de salaire – le maximum prévu par le Code des obligations &ndas

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