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Valérie Piller Carrard, force sensible

Discrète sous la Coupole fédérale, la socialiste broyarde a un parcours politique complet à 39 ans

Dans la vraie vie, la candidate socialiste sourit, écoute, questionne. © Charly Rappo
Dans la vraie vie, la candidate socialiste sourit, écoute, questionne. © Charly Rappo

Magalie Goumaz

Publié le 23.02.2018

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Candidate au Conseil d’Etat » Valérie Piller Carrard ne craint pas l’adversité. La conseillère nationale est, sur le papier, la plus qualifiée pour succéder à la conseillère d’Etat démissionnaire Marie Garnier. Elle a gravi tous les échelons de la politique, du Conseil communal au Conseil national en passant par le Grand Conseil. Or c’est elle qui doit le plus justifier sa candidature. Parce qu’elle est socialiste et pas verte; parce que si elle est élue au gouvernement cantonal, c’est un homme qui lui succédera sous la Coupole; parce qu’elle met à mal l’alliance de gauche.

En digne représentante du parti à la rose, elle s’accommode des épines. Et elle en a l’habitude. Elue en 2011 au Conseil national à la surprise générale – la sienne y compris –, la socialiste broya

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