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Vers un salaire minimum cantonal?

Deux députés de gauche réclament une rémunération de 22 francs «pour lutter contre la pauvreté»

En mai 2014, les syndicats et des membres de la gauche militaient à Fribourg pour l’introduction d’un salaire minimum au niveau national. Les citoyens avaient refusé ce texte, mais la question revient dans différents cantons. © Aldo Ellena-archives
En mai 2014, les syndicats et des membres de la gauche militaient à Fribourg pour l’introduction d’un salaire minimum au niveau national. Les citoyens avaient refusé ce texte, mais la question revient dans différents cantons. © Aldo Ellena-archives

Anne Rey-Mermet

Publié le 03.07.2018

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Débat »   Balayé dans les urnes au niveau fédéral en mai 2014, le salaire minimum revient par la petite porte cantonale. A l’instar de Neuchâtel, où il a été introduit en août 2017, d’autres parlements devront se pencher sur la question (lire ci-après). Déposée fin juin, une motion de Xavier Ganioz (ps, Fribourg) et Benoît Rey (cg-pcs, Fribourg) demande l’instauration d’un salaire minimum pour le canton. «Neuchâtel, Genève, Jura, Tessin: il y a une nouvelle dynamique sur cette question en Suisse. Il n’y a aucune raison que Fribourg reste de côté», estime Xavier Ganioz, qui souligne qu’il s’agit là d’une démarche portée par toute la gauche, pas seulement par les socialistes et les chrétiens-­sociaux.

L’exemple neuchâtelois a inspiré les voisins, et ce d’autant plus que le Tribunal fédéral (TF) a rejeté les recours déposés par les milieux patronaux et les organisations économiques locaux. «Le TF a jugé en substance que le salaire minimum prévu dans la loi neuchâteloise est confo

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