Viol imaginaire: sa cliente ment, l’avocate trinque
Une plaignante avait faussement dénoncé un viol imaginaire. Son avocate devra se débrouiller pour se faire payer ses frais et honoraires
Antoine Rüf
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Tribunal fédéral » Un vieil adage de plaideurs dit que le pire ennemi de l’avocat, c’est son client. Le Tribunal fédéral vient de le confirmer, dans un arrêt où il refuse l’assistance judiciaire gratuite à une plaignante qui avait faussement dénoncé un viol imaginaire. Du coup, c’est l’avocate de la calomniatrice qui devra se débrouiller pour se faire payer ses frais et honoraires, dont le total dépasse les 2000 francs, directement par sa cliente. Dont les moyens sont modestes.
En février dernier, la femme avait porté plainte pour voies de fait, contrainte sexuelle et viol. Heureusement pour le dénoncé, l’enquête a rapidement montré que ces graves accusations étaient mensongères. Classée, sa plainte a fait place, sur le bureau du procureur, à un dossier ouvert contre la plaignante pou