Vivre «ParMi» nous
L’association aide les jeunes migrants à s’intégrer par le parrainage. Le virus complique la situation
photos Alain Wicht textes Nicole Rüttimann
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Fribourg » Autour du baby-foot de l’antique et charmante maison située rue Joseph-Piller, l’ambiance est survoltée, cris et rires fusant de la petite troupe. Il y a là Clarisse, Amalya, Isaac et le plus âgé, Yemane, 21 ans. Une famille comme les autres. A un détail près, le grand frère, comme l’appellent les enfants, est un jeune migrant que les Pythoud «coachent» depuis 2015. Une démarche initiée par Ramon Pythoud, 46 ans, mais qui s’inscrit désormais dans un cadre plus large: celui de l’association ParMi, dont le Fribourgeois est coprésident. Elle vise à favoriser l’intégration des jeunes migrants non accompagnés, par le biais de «parrains», qui s’engagent à leur offrir un soutien, durant un an au moins (lire encadré). Et, si la pandémie a suspendu certains partenariats, d’autres se sont adaptés – des balades à distance, par exemple – comme celui des Pythoud, solidement noué. Comment est-il né?
Administratif et contactYemane est arrivé d’Erythrée en 2014, avec un parcours