Fribourg » Le Conseil communal souhaite installer des panneaux photovoltaïques sur des bâtiments des Neigles et de la Villa Thérèse.

La commune de Fribourg poursuit sa transition énergétique. Une dépense de 683 000 francs est prévue pour la pose de panneaux photovoltaïques sur les toits de cinq bâtiments, dont des subventions fédérales de 141 000 fr. La facture finale pour Fribourg sera donc de 542 000 fr. La demande de crédit sera soumise au Conseil général lors de sa prochaine séance, le 14 septembre. Le Conseil communal présentait hier les objets à l’ordre du jour.

«Nous voulons utiliser davantage d’énergie verte, tout en réduisant notre consommation d’énergie en général», rappelle Andrea Burgener Woeffray, conseillère communale chargée de l’Edilité, des service d’urbanisme et architecture et du génie civil, environnement et énergie. L’un des objectifs de la commune est de produire annuellement 30 GWh en énergie solaire photovoltaïque à l’horizon 2035, ce qui correspond à la consommation de plus de 6500 ménages.

«Pour y parvenir, une surface équivalente à un terrain de football et demi doit être recouverte chaque année de panneaux solaires», souligne Andrea Burgener Woeffray. La commune a mandaté un expert pour réaliser une analyse du potentiel solaire des toits des bâtiments lui appartenant. Celle-ci est en cours, relève le message du Conseil communal.

Les 2100 m2 d’installations figurant dans ce projet devraient déjà permettre de produire 440 MWh par an. Les installations solaires seront posées sur les toits de trois bâtiments du site des Neigles, ainsi que sur la toiture des écoles enfantine et primaire de la Villa Thérèse. «Les deux sites retenus présentent de bonnes aptitudes relatives aux critères comme la statique du bâtiment, l’étanchéité de la toiture, l’ensoleillement ou encore l’autoconsommation», relève le message du Conseil communal. Il précise encore que «de telles installations sont généralement rentables à moyen terme: retour sur investissement attendu inférieur à 15 ans, pour une durée de vie minimale supérieure à 20 ans». Ces installations devraient être posées l’année prochaine.

Anne Rey-Mermet