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Une part d’histoire s’écrit en Singine

A Saint-Antoine, l’entreprise Burger Pen produit plus de 18 millions de stylos par année. Reportage

Plus de 95% de la production de Burger Pen est écoulée à l’étranger pour un chiffre d’affaires annuel de 4 millions de francs. © Charles Ellena
Plus de 95% de la production de Burger Pen est écoulée à l’étranger pour un chiffre d’affaires annuel de 4 millions de francs. © Charles Ellena
Une part d’histoire s’écrit en Singine © Charles Ellena
Une part d’histoire s’écrit en Singine © Charles Ellena
Une part d’histoire s’écrit en Singine © Charles Ellena
Une part d’histoire s’écrit en Singine © Charles Ellena

Photos Charles ellena, textes Nicolas Maradan

Publié le 03.09.2018

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Plastique » De si grandes machines pour produire de si petites pièces! A Saint-Antoine, une vingtaine de géants de métal vrombissent en crachant chaque minute des centaines de bouchons, pointes et poussoirs de stylos. Dans les entrailles de chaque robot, de larges tuyaux injectent du plastique liquide chauffé à 200 ou 300 degrés, qui coule ensuite dans d’imposants moules pesant jusqu’à 500 kilos. Répétée à longueur de journée, l’opération permet à l’entreprise Burger Pen de produire 18 millions de stylos entiers par année, auxquels s’ajoutent plus de 50 millions de pièces détachées.

Mais tout commence un étage plus bas. Le plastique – livré sous forme de petits granules à raison de 300 tonnes par an – est séché dans des cuves où la température peut atte

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