Justice: Il voulait préparer l’armée avec une arme illégale
Pour s’entraîner au tir, un Fribourgeois avait commandé en France un pistolet airsoft. Il ignorait qu’il avait besoin d’une autorisation.
Antoine Rüf
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«L’expérience, c’est le résultat des bêtises qu’on a faites de bonne volonté», a dit l’écrivain Louis Pelletier. Celle qu’a commise par souci de bien faire un Fribourgeois de 25 ans lui aura coûté cinq jours-amende avec sursis et 355 francs de frais de justice. L’expérience n’a pas de prix, mais elle a un coût.
Désireux de travailler professionnellement dans l’armée suisse et voulant s’entraîner au tir pour cela, le jeune homme avait commandé un pistolet airsoft (ou pistolet à air comprimé), des munitions et des cibles sur un site français. Il ignorait qu’il fallait une autorisation pour importer ce pistolet, que la loi fédérale sur les armes classe parmi celles-ci vu sa ressemblance avec une vraie arme.
Les douanes ont séquestré le colis à son entrée en Suisse, puis ont dénoncé son destinataire au Ministère public fribourgeois. Avant, le prévenu n’ayant pas le monopole de la boulette, de lui envoyer le paquet litigieux au lieu de l’adresser à la police cantonale.