«On ne peut pas se permettre de faire un festival trop pointu»
propos recueillis par Anne-claire loup
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Petit mais costaud. Au rayon des festivals de l'été, l'open air d'Estavayer-le-Lac ne joue pas dans la catégorie poids lourds. N'empêche. Les pieds dans l'eau et la tête dans les étoiles, l'Estivale se paie une affiche à faire frémir les géants. Le pêcheur de stars, c'est Toni Fortunato, programmateur du festival staviacois pour la première année. Patron d'une vraie mine de sons, Transfert Music, à Yverdon-les-Bains, ce quadra est aussi progammateur de l'Amalgame et membre de la commission culturelle de la cité thermale. Rencontre.
Quand commence votre job à l'Estivale?
Dans ma tête j'y pense tout le temps, je suis toujours en train de chercher des groupes, de faire des découvertes, de trouver les bonnes combinaisons. Pour cette édition, Léon (le patron du festival, ndlr), voulait Status Quo, alors je me suis mis au boulot en octobre déjà, mais ça n'a rien donné. Le vrai travail commence après les fêtes.