SEnOF: Les députés veulent crever l’abcès
L’audit sur le Service de l’enseignement obligatoire de langue française concernera aussi les politiques éducatives. Le Grand Conseil, contre l’avis du Conseil d’Etat, n’a pas voulu se concentrer sur les éventuels problèmes de management.
Dominique Meylan
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L’audit externe du Service de l’enseignement obligatoire de langue française (SEnOF), demandé dans un mandat, ne se limitera pas à l’évaluation de la gestion du service. Il devra aussi examiner l’impact des politiques éducatives et plus généralement le malaise exprimé dans l’école fribourgeoise. Contre l’avis du Conseil d’Etat, le Grand Conseil a refusé le fractionnement (58 non, 42 oui et 3 abstentions) vendredi au terme d’un débat passionné.
Le mandat, déposé par des députés de droite comme de gauche à l’exception du groupe Verts et alliés, demandait d’enquêter sur des allégations d’abus d’autorité et de mobbing que subiraient certains employés et plus particulièrement les directions des cycles d’orientation, puis d’examiner l’existence de conflits d’intérêts potentiels au sein de la direction du SEnOF. Il avait été déposé à la suite du litige opposant le service au directeur du Cycle d’orientation de La Tour-de-Trême, Frédéric Ducrest. Sur ces allégations liées à la gestion