Avec vingt licenciements en février et une réduction de l’horaire de travail (RHT) depuis ce mois-ci, Liebherr Machines Bulle SA (LMB) a éveillé des craintes sur son avenir. Stefanie Gerhardt, sa directrice administration et finances, et Jens Krug, son directeur production, restent néanmoins optimistes. Interview.

Comment expliquez-vous la phase que traverse Liebherr Machines Bulle SA (LMB)?

Jens Krug (JK): Nous sommes confrontés à une baisse de la demande pour les moteurs à combustion et les composants hydrauliques, que nous produisons principalement ici. Cela est certainement dû à l’actuel ralentissement de la croissance économique, ainsi qu’à la hausse des prix de l’énergie et des matières premières. Nos clients viennent surtout d’Europe, où la demande dans le domaine des machines de construction a fortement diminué, plus que nos projections en début d’année. C’est pourquoi, après une longue période d’analyse, de consultation et de discussion, la direction a décidé d’