Les abeilles sont leur oseille
Fiaugères • Depuis trois ans, Raphaël et Véronique Monney gagnent principalement leur vie grâce au miel de leurs protégées. Ou comment une passion devient un métier.
Maud Tornare
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Les rayons du soleil brillent sur les Hauts-de-Fiaugères en ce début avril. Autour de la maison de Raphaël et Véronique Monney, la nature s’éveille. Chaque année, le retour du printemps est un moment très attendu par ce couple d’apiculteurs. Encouragées par la chaleur ambiante, leurs protégées commencent à pointer dehors le bout de leur dard. Après s’être terrées durant tout l’hiver dans leur ruche, les abeilles bourdonnent à nouveau à l’air libre. En cette matinée encore fraîche, pas question toutefois d’aller déranger de trop près les avettes. «Il faut attendre qu’il fasse 15 degrés pour ouvrir la ruche sinon on risque de refroidir l’intérieur», explique Raphaël Monney dont on devine que la prudence découle d’une longue expérience.
Les abei