Une cuvée mitigée pour le Cri de la cambrouze
philippe castella
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Après deux éditions sous la pluie, dans le froid et la gadoue, le Cri de la cambrouze a retrouvé le soleil et le chaud. Quelque 1500 personnes se sont retrouvées ce week-end à Villarlod pour la 8e édition d'un festival qui affiche sa tonalité bucolique jusque dans son nom.Reste que l'affluence est décevante. Les organisateurs tablaient sur au moins 2000 spectateurs. Il y en avait eu 2100 l'an dernier dans des conditions beaucoup moins favorables. Ils avaient placé beaucoup d'espoir dans leur tête d'affiche, le groupe de metal français Dagoba, une grosse pointure déjà pour un si petit festival. Résultat: le groupe n'a pas réussi à drainer plus de monde vendredi soir sur les contreforts du Gibloux que l'affiche moins connue du samedi.Président du comité d'organisation, Etienne Rossier peine à trouver une explication. Peut-être que les deux précédentes éditions ont contribué à associer le Cri de la cambrouze au froid et à la pluie, le syndrome de Leysin en quelque sorte. Y a-t-il des c