Ce n’est pas que l’affaire de Broulis
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Analyse
Pascal Broulis est pressé de questions sur sa situation fiscale personnelle. Au pire, le ministre des Impôts vaudois ne répond pas. Au mieux, il répond peu. Et au fil des articles de presse, du Tages-Anzeiger au Matin Dimanche en passant par 24 heures, les questions s’amoncellent, comme la neige forme parfois des congères le long des rues de son village natal de Sainte-Croix (altitude: 1086 m). Ses explications écrites du 9 février génèrent des doutes en cascade.
Y dort-il vraiment les deux tiers de l’année, dans cette cité chère à son cœur et fiscalement un peu meilleur marché que Lausanne? Son intense activité de conseiller d’Etat, depuis 2002, est-elle vraiment compatible avec le fait de ne passer qu’une nuit sur trois à Lausanne (altitude: 495 m), à 10 minutes de son bureau? Et