Deux ans pour une place en crèche
A Lausanne, obtenir une place d’accueil de jour peut devenir un parcours du combattant. Témoignage
Sophie Dupont
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Enfance » Quand Sarah* tombe enceinte, elle n’imagine pas les difficultés qu’elle aura pour trouver une place en garderie. La Lausannoise annonce dès son troisième mois de grossesse l’arrivée prochaine de son enfant au Bureau d’information aux parents (BIP), qui centralise les demandes des familles. Deux ans et huit mois plus tard, elle obtient enfin une place deux jours par semaine dans une garderie.
Après son congé-maternité, Sarah reprend son travail dans une administration publique à 60%. Sans place attribuée en crèche, le couple prend une nounou. «Cela nous convenait pour les premiers mois. Et comme nous avions ce système, je ne me suis pas inquiétée. Je n’ai pas fait de forcing en harcelant le bureau de téléphones et de mails. J’ai eu tort», estime aujourd’hui Sarah. La nounou, solution transitoire, co&u