Fabienne Despot: une politicienne UDC à angles aigus
Jérôme Cachin
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Fabienne Despot a été désignée présidente de l’UDC Vaud, jeudi soir à Chavornay. Elle était l’unique candidate. Après son discours de présentation, aucun délégué ne lui a posé de question. Le congrès ne lui a donné que 82 voix, à bulletins secrets, sur les 122 délégués présents. La Veveysanne devient présidente par défaut d’un parti en crise depuis la mort de Jean-Claude Mermoud et la perte du siège au Conseil d’Etat.
Les fans de Claude-Alain Voiblet – d’abord les Lausannois qui voient en Fabienne Despot «l’instigatrice» de son départ soudain en août – sont restés dans l’ombre. Les autres adversaires – ceux qui la disent «opportuniste» – aussi. Ils espèrent que ce (presque) pur produit de l’UDC suisse s’abîmera dans le délicat exercice d’équilibrage ville-campagnes qui l’attend.
«Fabienne Despot? C’est la ténacité», dit Alice Glauser, une de ses deux seules collègues députées. L’ex-conseillère nationale partage avec elle des origines valaisannes. Tenace comme une Valaisa