La Liberté

Garde à vue pour le convoyeur

Publié le 14.02.2018

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Fourgon braqu »   Le transporteur de fonds attaqué jeudi soir à Chavornay a été arrêté puis remis en liberté.

Le convoyeur du fourgon de transport de fonds braqué à Chavornay jeudi soir, sa fille et son coéquipier ont été remis en liberté à l’issue de leur garde à vue en France, selon une source proche du dossier. De nombreuses zones d’ombre subsistent encore.

Leur garde à vue a été «levée à la mi-journée», a indiqué cette source, en refusant de préciser si le trio était définitivement mis hors de cause dans cette affaire d’enlèvement contre rançon. Le montant du butin avait été chiffré entre 20 et 30 millions de francs suisses.

Tous trois avaient été convoqués samedi après-midi à l’hôtel de police de Lyon pour être entendus par les enquêteurs et leur garde à vue a débuté lundi, avait auparavant précisé une de ces sources, confirmant une information de la chaîne de télévision française LCI. Cette garde à vue pouvait durer 96 heures.

La police vaudoise ne donne pas de détails supplémentaires. Elle se borne à confirmer qu’il existe «une collaboration franco-suisse tant au niveau des enquêteurs que de la justice». On est sans nouvelles du butin.

Selon ses dires, la jeune femme de 22 ans avait été enlevée dans son appartement de Lyon, jeudi à 18 h 30, par deux faux plombiers. Après l’avoir ligotée, ils l’auraient contrainte à téléphoner à son père, employé en Suisse par une société de transport de fonds.

Domicilié à Annemasse (F), ce dernier, qui était en train d’effectuer une tournée avec son collègue dans le canton de Vaud à bord d’un fourgon blindé plein d’argent, aurait alors été forcé d’en remettre le contenu à plusieurs hommes armés qui l’attendaient sur un parking près de Chavornay.

Selon Le Parisien, environ 300 000 francs suisses auraient été retrouvés en Suisse, sur indication du collègue du père de la jeune fille kidnappée. En garde de vue, le convoyeur a assuré aux policiers qui l’interrogeaient que les braqueurs lui avaient laissé une infime partie du butin en guise de «préjudice moral», à l’insu de son coéquipier. Le procureur de Lyon n’a pas confirmé l’information.

Ats

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