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Grand malaise chez les syndicalistes

Unia Vaud est secoué par des difficultés de management. L’Inspection du travail demande des mesures

Le 4 juin dernier, des membres et ex-employés manifestaient devant les locaux d’Unia à Lausanne pour la réintégration de Laurent Tettamanti, une CCT pour les employés et l’arrêt des licenciements abusifs. © SDT
Le 4 juin dernier, des membres et ex-employés manifestaient devant les locaux d’Unia à Lausanne pour la réintégration de Laurent Tettamanti, une CCT pour les employés et l’arrêt des licenciements abusifs. © SDT

Sophie Dupont

Publié le 18.06.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Syndicat » Chez Unia Vaud, certains employés souffrent d’une ambiance délétère. Alors que le licenciement de Laurent Tettamanti a fait grand bruit en mars, un autre syndicaliste est sur la touche depuis plusieurs mois. Un troisième a fait recours contre un licenciement jugé abusif. Le management d’Unia Vaud est pointé du doigt par plusieurs témoins. Mais le malaise dépasse la section vaudoise. Il y a deux semaines sous les fenêtres de son siège à Lausanne, une quinzaine de membres et d’employés venus de différentes régions dénonçaient des dysfonctionnements dans les secrétariats de plusieurs cantons.

Blaise*, employé depuis 2015, est en arrêt de travail depuis l’été dernier pour burn-out et s’attend à un licenciement d’un moment à l’autre. Unia Vaud lui a signifié qu’il ne pourrait pas retrouver son ancien poste. En cause: un conflit de longue durée avec sa supérieure, qui dure depuis 2016, et une plainte de Blaise auprès de l’Inspection du travail pour mobbing en juin de l’

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