A la rue

Patrons, la revue du Centre patronal, revient sur le deal de rue à Lausanne dans une courte diatribe signée Jimmy Dupuis. Ce dernier fustige «l’intolérable laisser-aller des élus de gauche», célèbre «le bien-fondé de la politique répressive» et conclut que «la tolérance est une idée molle qui confine bien souvent à la sottise». Dommage que Jimmy Dupuis ne fasse pas le bilan de l’opération antideal de rue, menée fin juin par la Société coopérative des commerçants lausannois. Comme il en est le secrétaire, il aurait pu dire aux lecteurs de Patrons si l’engagement d’agents de sécurité dans les rues durant toute une semaine était vraiment utile, alors que la police municipale avait déjà chassé les dealers des mêmes rues. Ou si ce choix «confinait à la sottise», tant il était «intolérable» qu’une association patronale jette l’argent de ses membres par les fenêtres. JC

 

Gross erreur

La députée PLR Florence Gross, vice-présidente de son parti depuis 2012, est «quasi inexistante au parlement», explique 24 heures dans son rating des députés vaudois, mercredi. Classée parmi «ceux qui laissent le plus songeur», elle est également qualifiée de «soupe au lait sur les réseaux sociaux». Et Florence Gross s’est dépêchée de poster l’article sur Facebook en y ajoutant qu’il «plaira certainement à mes adversaires et ennemis politiques». CQFD. JC

 

Quelle débauche!

Sur Facebook, où on pourrait dire que Florence Gross est très existante, elle a récolté la sympathie de ses amis en se plaignant de 24 heures. Extraits des amabilités: «On peut réduire la voilure de la presse romande», dit l’Aiglon Jean-François Steinmann (un proche du conseiller national Frédéric Borloz). Quant à l’élégant Thierry Assaf, conseiller communal à Vevey, il dénonce «un journaleux gauchiste bientôt au chômage en mal de sensations». Ces deux-là, Tamedia risque bien de les engager. JC