La Liberté

Les frais dans l’affaire Sauterel repassent devant la justice

Publié le 19.05.2018

Temps de lecture estimé : 1 minute

Tribunal fédéral »   Le classement de la plainte contre le porte-parole de la Police cantonale vaudoise est confirmé par le Tribunal fédéral. Mais la justice vaudoise devra revoir les frais et indemnités alloués aux parties à la suite de l’arrestation musclée d’une personne en 2015.

En juillet 2015, le recourant avait été arrêté par le Détachement d’action rapide et de dissuasion de la police vaudoise (DARD). Cette action résultait d’une enquête pour trafic de stupéfiants. L’homme avait été relâché après deux heures de détention car la police n’avait pas obtenu confirmation de ses soupçons.

Pour ne pas éventer l’enquête, elle avait parlé d’une erreur. Mais le suspect avait alerté la presse pour dénoncer une intervention excessive. Le porte-parole de la police vaudoise Jean-Christophe Sauterel avait alors évoqué deux condamnations passées de ­l’intéressé. Ses déclarations avaient été autorisées par le procureur en charge et le procureur général.

Saisi d’une demande de récusation du procureur, le Tribunal fédéral avait condamné en 2016 cette stratégie de communication. En février 2017, le Ministère public du Nord vaudois avait classé la plainte pour diffamation et violation du secret de fonction dirigée contre le Ministère public central et le porte-parole. ATS

Articles les plus lus
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11