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«Les premières fois, on fait profil bas»

Reportage parmi plus de 200 personnes qui ont partagé un repas à la Soupe populaire de Lausanne

Si les ­bénéficiaires de la Soupe populaire doivent ­patienter jusqu’à 19 h 30 pour manger à leur faim, les bénévoles s’activent dès le début d’après-midi en coulisses.
Si les ­bénéficiaires de la Soupe populaire doivent ­patienter jusqu’à 19 h 30 pour manger à leur faim, les bénévoles s’activent dès le début d’après-midi en coulisses.
«Les premières fois, on fait profil bas»
«Les premières fois, on fait profil bas»
«Les premières fois, on fait profil bas»
«Les premières fois, on fait profil bas»
«Les premières fois, on fait profil bas»
«Les premières fois, on fait profil bas»

Photos Olivier Vogelsang Textes SELVER KABACALMAN

Publié le 20.11.2017

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Précarité »   Dans le vieux hangar tagué de la rue Saint-Martin à Lausanne, les bénévoles de la Soupe populaire arrivent un par un. Il est 18 h. Plus d’une quinzaine seront présents ce soir-là, aux côtés de Julien, Kasia et Roberta, les trois responsables de la soirée, engagés par la Fondation Mère Sofia, dont la Soupe populaire fait partie. Derrière le bar se tient Mitch, fidèle au poste depuis 2003. «A 16 h 30, j’allume le chauffage, puis prépare le thé et le café», explique-t-il gardant un écouteur au creux de l’oreille.

Dehors, la nuit est tombée. La température est basse. L’abri PC de la vallée de la Jeunesse vient d’ouvrir ses portes. Avec la Marmotte, le sleep-in et le collectif Jean Dutoit, ces lieux hébergeront environ deux cents personnes c

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