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Les sans-abri se protègent avec peine

Les associations d’aide aux sans-abri se réorganisent face aux nouvelles normes d’hygiène

Marie Crittin

Publié le 20.03.2020

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Précarité » «Sauf que rester chez soi lorsqu’on n’a nulle part où aller, ce n’est juste pas possible», déclare Aline Catzeflis, veilleuse au Sleep-in, lieu d’accueil pour les sans-abri. Comment appliquer les nouvelles mesures tout en gardant l’espace ouvert? Se réunissant en urgence, les travailleurs sociaux ont décidé de diminuer leurs places d’accueil afin de pouvoir garantir une distance nécessaire entre chaque lit.

La cuisine et le salon, espaces communs, sont désormais fermés. A l’entrée, plus besoin de payer les 5 francs afin d’éviter tout agglutinement. Ils s’assurent également de désinfecter les mains de tous à l’entrée. Les différentes associations se mobilisent pour faire face à la pandémie.

Tout est réorganisé

La Maraude, association distribuant nourriture et habits aux sans-abri, se réorganise mais n’arrête pas ses actions «plus que nécessaires en cette période». Dans un communiqué, elle souligne la double pénalisation de ces personnes depuis l’apparition du

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