Nigérianes forcées à la prostitution
Parmi les victimes d’exploitation sexuelle, les femmes du Nigeria sont nombreuses, aussi à Lausanne
Selver Kabacalman
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Traite d’humains » La traite des femmes nigérianes est en recrudescence en Suisse et tout particulièrement à Lausanne. Les chiffres sont sortis cette semaine: plus de 310 femmes victimes de traite ou d’exploitation ont été prises en charge en Suisse l’an dernier. Les Nigérianes sont particulièrement touchées. Elles évoluent, pour beaucoup, à Lausanne.
Depuis janvier 2017, onze femmes du Nigeria ont été suivies par ASTREE, association de soutien aux victimes de traite et d’exploitation. Actuellement, quatre Nigérianes sont hébergées dans le foyer de l’association œuvrant à Lausanne, mais une dizaine d’entre elles sont déjà passées par leurs locaux depuis le début de l’année. La plupart sont exploitées à des fins de prostitution dans les rues lausannoises.
Réseaux actifs, organisésPourquoi la capitale vaudoise est-elle devenue un foyer de ces réseaux de prostitution qui envoient des femmes depuis Benin City, capitale de la région d’Edo au Nigeria? Par quels moyens arrive