Pilotes et visiteurs tenus en haleine
Le Newstock Festival a conjugué avec succès musique et flat track, mais il a fallu s’armer de patience
photos Alain Wicht textes Marie Nicolet
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Payerne » «Montez», lance un homme, la septantaine, coiffé d’un casque de moto vintage, lunettes assorties. Il chevauche une Motosacoche side-car de 1934. Impossible de résister. A l’entrée du Newstock Festival, qui s’est déroulé ce week-end au Manège des Avanturies à Payerne, les bécanes sont alignées. Tatouages, gilets de cuir et bandanas sont de rigueur. Les bottes de pluie aussi, en ce samedi estival où le soleil peine pourtant à s’imposer. «Le Newstock n’a rien à envier à Woodstock», plaisante une dame, chapeau de cuir bien enfoncé. Un regard au sol. La gadoue causée par l’orage de vendredi soir a détrempé le terrain et la piste de flat track sur laquelle sont prévues les courses du Steel Trophy #1, première compétition du genre en Suisse.
Le flat track? Une discipline, née aux Etats-Unis en 1924, où les pilotes tournent sur un ovale de terre battue, leur moto équipée uniquement du frein arrière. «Le but est de rester en mode glisse», explique Peri Hassan-Zade, vice-pré