Régulation du loup: «Les éleveurs se sentent abandonnés face»
Salve de questions sur la régulation du loup de la part de députés vaudois inquiets et fâchés.
Raphaël Besson
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Grand prédateur » Sujet «émotionnel» selon le conseiller d’Etat vaudois Vassilis Venizelos, le loup et sa régulation ont suscité pas moins de six questions orales au Grand Conseil mardi. Et c’est vrai que les députés qui ont pris la parole ont manifesté pour certains de l’incompréhension, voire de la colère, contre la position gouvernementale. Les éleveurs se sentent «abandonnés», la situation «n’est plus du tout sous contrôle», a-t-on entendu.
Lors de son intervention, Anne-Lise Rime (plr) a exprimé la gravité de la situation à ses yeux, après avoir fait état de deux nouvelles attaques du loup depuis le 2 novembre. «Le loup est de retour en plaine. Les troupeaux sont affolés même la nuit, ils s’échappent de leurs clôtures. Le monde agricole se sent complètement démuni», a-t-elle expliqué. «Nos animaux, nos familles en font les frais et se sentent les cobayes d’une expérience scientifique. J’appelle le Conseil d’Etat à prendre des mesures fortes et très rapidement», a lancé la