La Liberté

Services d’urgence inquiets

Publié le 14.09.2019

Temps de lecture estimé : 1 minute

30 km/h la nuit » Abaisser la vitesse à 30 km/h la nuit peut allonger les délais d’intervention et avoir des conséquences dramatiques, préviennent-ils.

Des services d’urgence lausannois s’inquiètent du projet d’abaissement de la vitesse à 30 km/h la nuit sur certaines routes. Allonger les délais d’intervention peut avoir des conséquences dramatiques, préviennent-ils. Ils peuvent toutefois adapter leur vitesse en cas d’urgence, indiquait la ville.

«La mise en œuvre de ce projet en l’état diminuera inévitablement la qualité de la prise en charge des situations d’urgence à Lausanne, et ailleurs si la mesure tendait à se généraliser», ont fait savoir hier l’Association cantonale vaudoise des ambulanciers, l’Association des sapeurs-pompiers professionnels de Lausanne et l’Association des fonctionnaires de police de Lausanne (AFPL).

Et de rappeler que lors d’urgences vitales, chaque minute, voire chaque seconde compte. Une personne en arrêt cardio-respiratoire sur laquelle aucune manœuvre de réanimation n’est entreprise voit ainsi ses chances de survie diminuer de 10% à chaque minute qui passe.

Si les conducteurs dépassent largement la vitesse autorisée, ils s’exposent cependant à des sanctions, déplorent les associations. Et d’affirmer qu’un conducteur qui circulerait à 70 km/h sur un tronçon limité à 30 km/h risque une peine privative de liberté et un retrait du permis de conduire pendant au moins deux ans.

En avril dernier, les associations ont pris contact avec la Municipalité pour lui faire part de leur inquiétude. Et de réclamer l’installation de plaques qui préciseraient que la police, les services du feu et les ambulances ne sont pas concernés par la limitation nocturne. ats

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